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« Les personnes concernées par les troubles psychiques ne sont pas autonomes ».
Ce préjugé récurrent rattaché à la souffrance psychique s’appuie sur le postulat que les troubles psychiques limiteraient les personnes concernées dans leur capacité à se prendre en charge au quotidien.
Une idée reçue contredite par les faits
Pourtant, la permanence d’accueil et d’orientation du Céapsy reçoit quotidiennement les sollicitations de personnes en situation de fragilité psychique qui contredisent ce stéréotype. À titre d’illustration, les données d’activités du centre ressource révèlent que la majorité de ces sollicitants vivent seuls.
"59,6% des personnes concernées ayant renseigné leur mode de résidence vivent seules."
Données de la permanence du Céapsy – Rapport d’activité 2020
Des données comme celle-ci nous permettent de déconstruire le préjugé de l’autonomie limitée des personnes concernées par les troubles psychiques en rappelant que :
- Les troubles psychiques n’engendrent pas systématiquement une situation de handicap vis-à-vis de l’occupation d’un logement.
- Beaucoup de personnes concernées par les troubles psychiques bénéficient d’un accompagnement pour maintenir et développer leur autonomie dans l’occupation d’un logement ou d’un emploi.
- Certaines personnes sont en situation d’autonomie mais peuvent en souffrir, car ces services d’accompagnement ne sont pas connus de tous.
Mars 2021